Bonjour et bienvenue au numéro de fin d’année de Horizons des marchés!
Cette année, nous avons commencé à voir des signes de volatilité, l’indice TSX et l’indice S&P 500 ayant connu en octobre leur plus importante baisse d’un jour depuis avril, soit un repli de plus de 2 %. L’indice de volatilité VIX, souvent appelé le « baromètre de la peur de Wall Street », a également légèrement augmenté. Il se situe de nouveau à près de 20, après avoir oscillé autour de 15 % au cours des derniers mois.
Toutefois, il ne faut pas oublier que cette année, comme toute autre, est unique. Les marchés se redressent de façon constante depuis la mi-avril, l’indice TSX et l’indice S&P 500 progressant de plus de 30 % sans repli de plus de 5 %. Nous pourrions donc assister à une période de consolidation ou de prise de profits après une belle remontée.
Les marchés ont certainement connu plusieurs difficultés ou murs d’inquiétude au cours des dernières semaines, notamment :
- l’incertitude prolongée entourant les tarifs douaniers, en particulier entre les États-Unis et la Chine, et entre les États-Unis et le Canada, qui pèse également sur les exportations canadiennes et l’inflation aux États-Unis;
- la paralysie toujours en cours du gouvernement américain, qui pèse également sur la croissance économique chaque semaine où elle se poursuit; et
- certaines préoccupations émergentes concernant la qualité du crédit des petites banques régionales américaines, qui semblent limitées pour l’instant, mais qui méritent d’être surveillées de près.
Néanmoins, malgré les préoccupations croissantes, nous ne prévoyons pas de repli ou de correction qui se transformerait en un marché baissier profond ou prolongé. Pourquoi? Il y a des facteurs positifs liés à la croissance à l’approche de la fin de l’année et de 2026. Premièrement, la Banque du Canada et la Fed devraient continuer de réduire leur taux directeur, ce qui devrait soutenir la croissance de la consommation et de l’économie. Deuxièmement, la facture fiscale américaine et le budget canadien devraient entrer en vigueur l’an prochain, ce qui devrait soutenir les dépenses en immobilisations et en recherche et développement des sociétés. Enfin, les bénéfices des sociétés continuent de croître En fait, on s’attend à ce que les bénéfices de l’indice TSX et de l’indice S&P 500 augmentent d’environ 10 % cette année et s’accélèrent pour atteindre environ 13 % en 2026, grâce au secteur des technologies et aux autres secteurs.
Dans l’ensemble, si nous observons un repli au cours des prochaines semaines, nous pensons que les investisseurs peuvent en tirer parti. Nous recommandons trois mesures :
- Rééquilibrage : Avec la reprise des marchés boursiers, certains segments des portefeuilles ont peut-être dépassé ce qui était voulu initialement. Par exemple, un portefeuille équilibré composé de 60 % d’actions et de 40 % d’obligations pourrait maintenant être beaucoup plus fortement pondéré en actions. C’est une bonne occasion d’envisager de rééquilibrer le portefeuille pour le réaligner sur l’équilibre souhaité entre les risques des actions et des obligations.
- Diversification : Compte tenu de la hausse démesurée de quelques secteurs clés, dont les technologies et l’IA, les investisseurs pourraient envisager de diversifier leurs portefeuilles, en particulier dans les segments du marché qui présentent davantage de possibilités de rattrapage. Cela pourrait se faire en réduisant les gains des gagnants et en les réaffectant, ou en investissant de nouveaux capitaux.
- Ajout de placements de qualité : Nous croyons que les investisseurs devraient envisager de se préparer à une éventuelle correction ou un éventuel repli des marchés. Préparez une liste de placements de qualité potentiels qui cadrent avec vos répartitions stratégiques afin de profiter des corrections du marché pour étoffer vos portefeuilles. Si le recours régulier aux achats périodiques par sommes fixes pour faire des placements est une stratégie qui a fait ses preuves, des placements plus opportunistes peuvent parfois s’avérer nécessaires.
Bien que le mois d’octobre puisse créer une certaine incertitude sur les marchés, la volatilité peut devenir une occasion à saisir si les investisseurs sont bien préparés. Si vous avez besoin de conseils, communiquez avec votre conseiller en investissement au sujet de stratégies comme le rééquilibrage, la diversification et l’ajout de placements de qualité à de meilleurs prix. Il peut être votre meilleure ressource pour vous assurer que vos placements demeurent conformes à vos objectifs financiers personnels à long terme.
Sur ce, je cède la parole à Julie.
Merci, Mona.
Le gouvernement canadien publiera le budget fédéral le 4 novembre, alors qu’il tente d’équilibrer un déficit croissant et des projets nationaux ambitieux. De plus, même si Edward Jones publiera son aperçu annuel du budget, qui examine les changements proposés et leur incidence possible sur votre capacité à atteindre vos objectifs financiers, nous sommes conscients que votre budget personnel pourrait être mis à l’épreuve.
Les Canadiens continuent de se trouver dans l’incertitude. Le taux de chômage est en hausse, car les entreprises tentent d’équilibrer la hausse des coûts des intrants et la baisse de la demande pour leurs biens en raison des pressions sur les prix. L’inflation de base demeure stable, mais obstinément élevée dans la partie supérieure de la fourchette de la Banque du Canada. De plus, même si les marchés se sont maintenus malgré la persistance de l’incertitude commerciale mondiale et la paralysie du gouvernement américain, la volatilité pourrait tout de même revenir en jeu.
Un élément d’une stratégie financière judicieuse consiste à vous assurer que vous disposez d’un fonds d’urgence qui peut vous rassurer en période d’incertitude. Nous recommandons aux clients de conserver l’équivalent de trois à six mois de frais de subsistance liquides et disponibles pour les dépenses imprévues. Toutefois, si vous ou un être cher travaillez dans un secteur qui peut être plus susceptible de subir une réduction des heures de travail ou des mises à pied dans le contexte actuel, il pourrait être prudent d’augmenter la valeur de votre fonds d’urgence.
Même si la Banque du Canada a recommencé à réduire son taux directeur, ce qui a une incidence directe sur les taux d’épargne dans les comptes d’épargne à intérêt élevé, nous croyons toujours que les comptes porteurs d’intérêts à court terme sont le meilleur choix pour conserver des réserves d’urgence.
Dans votre portefeuille de placement, nous recommandons une pondération en liquidités maximale de 5 %. Cela peut contribuer à réduire la volatilité, fournir des fonds supplémentaires en période de revenu plus faible ou de dépenses plus élevées que prévu, ou être utilisé pour rééquilibrer à l’avenir.
Les discussions sur les finances peuvent être stressantes, mais travailler avec un professionnel de confiance en investissement peut atténuer ce stress en vous gardant concentré sur vos objectifs financiers personnels. Communiquez avec votre conseiller en investissement Edward Jones si vous avez des préoccupations au sujet de la conjoncture économique ou de l’incertitude entourant les marchés.
Sur ce, je vous remercie de votre attention. Nous nous reverrons la prochaine fois pour Horizons des marchés.
