Les nouvelles du marché sont omniprésentes, mais qu’est-ce que cela signifie pour vous et comment devriez-vous réagir?
Horizons du marché vous aide à rester au courant de ce qui se passe actuellement et de ce qui pourrait se passer au cours du prochain trimestre. Dans cette série de vidéos, nos stratèges se concentrent sur l’exploration d’événements économiques qui comptent pour vous et vous offrent des conseils pour vous aider à atteindre vos objectifs financiers.
Vérifiez chaque trimestre pour trouver une nouvelle passerelle de marché. Si vous avez des questions, communiquez avec votre conseiller financier.
Leadership du marché : où en sommes-nous?
Trois mois après le début de 2024, les marchés ont certainement progressé, mais leur position de chef de file s’est-elle élargie au-delà de les « Magnificent Seven »? Dans l'affirmative, quelles conditions faudrait-il mettre en place pour accroître davantage le leadership? Dans notre premier Market Compass, les stratèges principaux Mona Mahajan et Julie Petrera passent par là et plus encore.
Bonjour et bienvenue au premier numéro de l’Horizons des marchés! Dans l’épisode d’aujourd’hui, nous aborderons un thème clé de nos perspectives pour l’année 2024 : l’élargissement de l’éventail des meneurs du marché. En 2023, les rendements boursiers ont été attribuables à un nombre très restreint de titres, principalement à des sociétés américaines à méga capitalisation du secteur de la technologie et à une poignée de sociétés américaines surnommées les « Magnificent Seven ». Qu’en est-il trois mois après le début de 2024? Les marchés ont progressé : l’indice S&P 500 a grimpé de près de 8 % et l’indice S&P/TSX était en hausse d’environ 4 % à la mi-mars. Cela dit, y a-t-il d’autres meneurs du marché que les Magnificent Seven? Quelle est l’incidence des Magnificent Seven pour les investisseurs canadiens? Et si l’éventail des meneurs s’élargit, quelles seront les retombées sur les marchés boursiers canadiens? Nous essaierons de répondre à ces questions et à d’autres durant l’épisode d’aujourd’hui, que vous pourrez trouver sur le site EdwardJones.ca/ca-fr.
Depuis le début de 2024, la le groupe de meneurs commence à s’élargir.
En 2023, les rendements boursiers ont été attribuables à un nombre très restreint de titres et de secteurs américains, principalement au segment des sociétés à méga capitalisation du secteur de la technologie, en raison de l’enthousiasme croissant suscité par l’intelligence artificielle et l’IA générative en général. Toutefois, cette année, un plus grand nombre de secteurs et de catégories d’actif enregistrent des rendements supérieurs. Examinons d’abord les rendements sectoriels de l’indice S&P 500.
Vous vous souvenez peut-être que l’an dernier, trois secteurs ont dominé les rendements du marché américain, à savoir la technologie, les services de communication et la consommation discrétionnaire. Ils ont tous gagné plus de 40 % pour l’année. Il est important de noter que ces secteurs existent également au Canada, mais que leurs rendements et leur composition ne sont pas comparables. Prenons l’exemple du secteur des communications. Aux États-Unis, il comprend Meta et Alphabet, deux des Magnificent Seven, alors qu’au Canada, il est principalement composé de sociétés de télécommunications, des titres défensifs qui ont nettement tiré de l’arrière l’an dernier. Les pondérations sectorielles ont également contribué au rendement inférieur de l’indice S&P/TSX. Les trois secteurs américains les plus performants de 2023 représentaient près de 50 % de l’indice S&P 500, alors qu’ils ne représentaient qu’environ 15 % de l’indice S&P/TSX.
Bien entendu, les investisseuses et investisseurs canadiens peuvent réaliser des gains grâce aux rendements sectoriels du marché américain, puisqu’un grand nombre d’entre eux détiennent des actions américaines, notamment celles des Magnificent Seven. C’est pourquoi la diversification géographique est si importante.
Que constatons-nous cette année? Eh bien, l’éventail des meneurs s’est effectivement élargi. Aux États-Unis, des secteurs comme l’énergie et les services financiers ont pris plus de 7 % jusqu’à présent, et, au Canada, ceux de l’énergie et des produits industriels ont gagné près de 10 %.
En outre, lorsqu’on examine l’ensemble des catégories d’actif et le groupe des Magnificent Seven, on constate que même si la technologie continue de mener le bal en 2024, l’indice général équipondéré S&P, l’indice canadien S&P/TSX, les actions de l’indice S&P de grande qualité qui versent des dividendes ainsi que certains segments des marchés internationaux ont opéré un redressement notable. Bien que les marchés obligataires demeurent légèrement en territoire négatif cette année, tant au Canada qu’à l’étranger, cette catégorie d’actif pourrait remonter si les taux d’intérêt baissaient dans le courant de l’année.
Que faut-il pour que cet élargissement se poursuive?
Quelles conditions devront prévaloir pour que l’élargissement de l’éventail des meneurs du marché se poursuive au cours de la prochaine année? Je vais souligner trois facteurs que nous considérons comme importants pour que la tendance continue.
Premièrement, nous prévoyons que les banques centrales comme la Banque du Canada et la Réserve fédérale amorceront un cycle de réduction des taux cette année. Les taux d’inflation au Canada et aux États-Unis se rapprochent du taux cible que les banques centrales visent pour commencer à abaisser les taux d’intérêt. Cela dit, ils ne fléchissent pas de façon linéaire. Selon nous, deux ou trois baisses de taux seront probablement décrétées au Canada et aux États-Unis en 2024, peut-être à compter de l’été. N’oubliez pas que les baisses des taux d’intérêt redynamiseront l’économie et la consommation, et que les valorisations boursières présentent encore un potentiel de hausse, ce qui, à notre avis, constitue un important facteur d’amélioration des rendements dans les segments cycliques et de valeur du marché.
Deuxièmement, nous croyons que les bénéfices devraient croître dans de nombreux secteurs en 2024. L’an dernier, la croissance des bénéfices a été modeste au sein de l’indice S&P 500, soit d’environ 1 %, et elle a surtout été attribuable aux secteurs de la technologie, des services de communication et de la consommation discrétionnaire. Cette année, nous anticipons une accélération de la croissance des bénéfices au sein de l’indice S&P 500. Nous estimons qu’elle avoisinera 10 % et qu’elle sera alimentée par un plus grand nombre de secteurs. Des secteurs comme la santé, les services financiers, les produits industriels et même les services publics devraient contribuer à la croissance, en plus de la technologie et d’autres secteurs en croissance. D’après nous, cette généralisation de la croissance des bénéfices devrait aussi appuyer l’élargissement du groupe de meneurs.
Troisièmement, même si l’économie canadienne pourrait rester anémique au premier semestre, nous nous attendons à ce qu’elle reprenne de la vigueur au second semestre. L’économie canadienne a évité une récession en 2023, dans un contexte de relèvement des taux d’intérêt, la croissance du PIB dépassant à peine 1 %. Nous comprenons que l’endettement élevé des ménages canadiens combiné aux taux d’intérêt plus élevés a comprimé les dépenses l’an dernier. Toutefois, le déclin de l’inflation et les éventuelles réductions de taux de la Banque du Canada pourraient revigorer la croissance économique plus tard en 2024. À notre avis, ce contexte favorise un élargissement de l’éventail des meneurs, en particulier dans les secteurs cycliques et sensibles aux taux d’intérêt, et dans les segments des sociétés à petite et à moyenne capitalisation.
La volatilité des marchés et la concentration des rendements nous rappellent l’importance de la diversification. Dans l’ensemble, le groupe des meneurs du marché boursier s’élargit. Toutefois, cette année ne fera pas exception et nous prévoyons des épisodes de volatilité. En fait, deux à trois replis de l’ordre de 5 % à 10 % se produisent habituellement chaque année.
Il est donc essentiel de bien diversifier son portefeuille par secteurs, régions et types de placements. Comme toujours, votre portefeuille devrait être structuré en fonction de votre tolérance au risque et de votre capacité de prise de risques, et de façon à vous aider à atteindre vos objectifs financiers personnels.
Communiquez avec votre conseiller ou votre conseillère et parlez-lui des changements qui ont pu se produire dans votre vie. Un événement marquant, comme un nouvel emploi, un déménagement, un changement d’état matrimonial, l’arrivée d’un enfant ou la perte d’un être cher, peut avoir une incidence sur vos objectifs financiers, notamment sur le temps qu’il faudra pour les atteindre et le niveau de risque qui vous paraît acceptable. À l’instar d’une boussole, votre conseiller ou conseillère Edward Jones vous aidera à y voir plus clair et à mettre toutes les chances de votre côté pour réaliser l’ensemble de priorités et objectifs financiers.
Merci d’avoir assisté à cet épisode de l’Horizons des marchés. Nous espérons que vous vous joindrez de nouveau à nous en juin.
Information importante:
Le rendement passé n’est pas garant du rendement futur.
La diversification n’est pas garante de profit et ne protège pas nécessairement contre les pertes dans un marché baissier.
Les investisseurs devraient comprendre les risques liés aux placements, notamment le risque de taux d’intérêt, le risque de crédit et le risque de marché.
La valeur des placements fluctue et les investisseurs peuvent perdre une partie ou la totalité de leur capital.