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Aperçu mensuel du portefeuille

Publié le Juillet 9, 2025

Garder le cap sur les objectifs et maintenir une approche opportuniste au deuxième semestre

Ce que vous devez savoir

  • Les marchés ont été performants en dépit des perturbations et ont inscrit de très bons gains en juin dans un contexte de solides données économiques, de prévisions d’inflation contenues et de marchés de l’emploi stables.
  • Les actions ont contribué aux portefeuilles dans une plus grande mesure que les obligations, s’appuyant sur leur remarquable remontée par rapport aux creux de l’année et, dans certains cas, atteignant de nouveaux sommets historiques.
  • Des périodes de volatilité pourraient survenir dans la foulée des débats sur les politiques, mais une approche de placement axée sur les objectifs peut aider à éviter les distractions.
  • Selon nos plus récentes perspectives mondiales, nous continuons de recommander une surpondération des actions américaines, mais avons abaissé la pondération des obligations internationales à rendement élevé pour mieux gérer le risque.
  • Nous avons également recommandé de surpondérer le secteur de la consommation discrétionnaire.

Conseils pour les portefeuilles

L’établissement de répartitions de portefeuille axées sur les objectifs et d’attentes adéquates en matière de rendement peut favoriser une meilleure discipline pendant les périodes de volatilité des marchés.

 Ce graphique montre les performances des marchés d'actions et de titres à revenu fixe au cours du mois et de l'année précédents.
Source: Morningstar, 30 juin 2025. Les actions canadiennes à grande capitalisation sont représentées par l’indice composé S&P/TSX. Les actions américaines à grande capitalisation sont représentées par l’indice S&P 500. Les actions internationales à grande capitalisation sont représentées par l’indice MSCI EAEO. Les actions canadiennes à moyenne capitalisation sont représentées par l’indice complémentaire S&P/TSX. Les actions américaines à petite ou moyenne capitalisation sont représentées par l’indice Russell 2500. Les actions étrangères à petite ou moyenne capitalisation sont représentées par l’indice MSCI EAEO petites et moyennes capitalisations. Les actions des marchés émergents sont représentées par l’indice MSCI Marchés émergents. Les obligations canadiennes de catégorie investissement sont représentées par l’indice Bloomberg Canada Aggregate. Les obligations internationales sont représentées par l’indice Bloomberg Global Aggregate (couvert). Les obligations internationales à rendement élevé sont représentées par l’indice Bloomberg Global High Yield. Les espèces sont représentées par l’indice des bons du Trésor à 91 jours FTSE TMX Canada. Les rendements passés ne sont pas garants des rendements futurs. Les indices boursiers ne sont pas gérés et il est impossible d’y investir directement. Ils ne visent pas à rendre compte du rendement d’un placement réel.

Où en sommes-nous?

Les marchés ont fait preuve de résilience en juin, malgré les difficultés récentes. La volatilité des marchés cette année, qui a atteint des niveaux extrêmes à certains moments, a été alimentée par les tensions commerciales mondiales, les attentes changeantes à l’égard de la politique monétaire, les débats sur le budget et le plafond de la dette aux États-Unis ainsi que l’intensification des tensions géopolitiques. Un exemple récent est le mois d’avril, où l’indice S&P 500 a touché un creux de 19 % par rapport à son sommet de février.

Les marchés surveillent certains moments clés en juillet, notamment la fin du sursis de 90 jours pour les droits de douane réciproques, la possible atteinte du plafond de la dette aux États-Unis et les prochaines réunions de la Banque du Canada (BdC) et de la Réserve fédérale américaine (Fed). Ils ont néanmoins fait preuve de résilience en juin, dans un contexte de solide croissance économique, de prévisions d’inflation contenues et de marchés de l’emploi stables, enregistrant des gains généralisés et stimulant les portefeuilles bien diversifiés. Le TSX canadien et le S&P 500 ont atteint d’impressionnants nouveaux sommets historiques à la fin du mois.

Les actions ont contribué aux portefeuilles dans une plus grande mesure que les obligations, s’appuyant sur leur remarquable remontée par rapport aux creux de l’année. Les marchés étant rassurés par les données économiques, les catégories d’actif les plus sensibles à l’économie ont inscrit les meilleurs rendements en juin, avec les actions des marchés émergents et les actions de sociétés canadiennes à petite et à moyenne capitalisation en tête de peloton. Soutenues par des gains dans presque tous les secteurs, les actions américaines ont gagné du terrain, en particulier par rapport aux autres marchés développés internationaux, qui ont tiré de l’arrière le mois dernier. D’un point de vue sectoriel, les secteurs cycliques et ceux qui sont davantage axés sur la croissance ont généralement mené le bal, tandis que plusieurs secteurs défensifs ont tiré de l’arrière.

Même si les catégories d’actif américaines ont inscrit un rendement de 4 % en juin, elles demeurent nettement à la traîne pour l’année. Les actions américaines à grande capitalisation ont globalement fait du surplace en 2025, malgré la volatilité de l’année, affichant des rendements de plus de 10 % sur les marchés boursiers canadiens et les marchés développés étrangers.

Les rendements des obligations ont été plus faibles en juin. Les banques centrales ont largement maintenu leurs cycles de réduction, mais certaines, comme la BdC et la Fed, ont fait une pause dans l’attente d’une plus grande certitude. Les taux d’intérêt se sont globalement maintenus dans leur fourchette. Les obligations de qualité inférieure ont surpassé les obligations de catégorie investissement, comme ce fut le cas au cours de la dernière année, profitant de la hausse des taux obligataires et du resserrement des écarts de taux.

Quelles sont nos recommandations pour la suite?

Établissez des attentes de rendement adéquates et des cibles de portefeuille axées sur les objectifs afin d’éviter les distractions causées par la volatilité des marchés. Les négociations commerciales devraient s’étirer sur plusieurs mois, et les ajustements aux politiques budgétaire et monétaire devraient prendre forme au deuxième semestre de 2025. Des tensions géopolitiques pourraient également surgir de temps à autre. Même si nous ne croyons pas que les gains ont été épuisés ou qu’ils sont injustifiés, il ne serait pas surprenant que la remontée des actions s’arrête périodiquement en raison des incertitudes.

Bien que la volatilité soit inconfortable, il est normal que la trajectoire menant à l’atteinte des objectifs financiers à long terme d’un investisseur comporte de nombreux reculs. Par exemple, selon notre analyse, l’indice S&P 500 a connu un repli de 5 % ou plus trois ou quatre fois par année en moyenne, depuis 1928.

Pour vous aider à composer avec la volatilité, établissez des cibles de répartition stratégique de l’actif bien diversifiées en fonction de votre profil de risque et de vos objectifs de rendement. Nous recommandons également d’adopter une approche mondiale en intégrant les 11 catégories d’actif que nous recommandons, et dont la liste figure dans les tableaux ci-dessous. À mesure que les marchés se replient, vous pouvez utiliser ces cibles pour acheter des placements de qualité à des prix plus bas, dans des catégories d’actif possiblement devenues trop sous-pondérées dans votre portefeuille.

Nous continuons de recommander une surpondération des actions américaines, mais sous-pondérons les obligations internationales à rendement élevé pour aider à gérer le risque.Compte tenu de nos plus récentes perspectives mondiales, nous maintenons notre recommandation de surpondération des placements en actions, en privilégiant les actions américaines de toutes capitalisations boursières. De plus, nous recommandons toujours de sous-pondérer la catégorie des actions à grande capitalisation non américaines ainsi que les obligations canadiennes de catégorie investissement. Toutefois, nous avons modifié notre recommandation de sous-pondération des titres à revenu fixe pour inclure les obligations internationales à rendement élevé, ce qui a rehaussé les obligations internationales de catégorie investissement au niveau neutre.

Malgré la possibilité d’une volatilité périodique, nous croyons que l’amélioration des politiques, soutenue par les progrès potentiels dans les négociations commerciales, les futures réductions des taux des banques centrales et le soutien à la déréglementation et à la politique budgétaire aux États-Unis, devrait avantager les actions plus que les obligations. Même si les données économiques pourraient ralentir au cours des prochains mois, nous nous attendons à ce que les marchés de l’emploi demeurent stables, à ce qu’une éventuelle hausse de l’inflation soit de courte durée et à ce que la croissance économique demeure positive, ce qui laisse entrevoir un contexte résilience à l’approche de 2026.

Du côté des actions, nous préférons la vigueur relative de l’économie américaine à celle du Canada et d’autres économies développées internationales non américaines. Les actions américaines offrent une exposition à des segments du marché de qualité supérieure et plus cycliques, qui devraient profiter de la croissance américaine et du potentiel de leadership du marché, au-delà des sociétés technologiques à mégacapitalisation. En revanche, les actions canadiennes à grande capitalisation pourraient être malmenées par la faiblesse potentielle du marché de l’habitation et par leur exposition plus importante aux produits de base comme le pétrole, qui a subi des pressions au cours des derniers mois.

Du côté des titres à revenu fixe, les taux américains sont devenus attrayants par rapport à ceux du Canada, ce qui devrait avantager la catégorie d’actif des obligations internationales et soutient notre recommandation neutre à l’égard des obligations internationales de catégorie investissement. Toutefois, les écarts de taux des obligations internationales à rendement élevé sont historiquement bas, ce qui les rend plus sensibles à la volatilité dans un contexte d’incertitude accrue entourant les politiques. Cela pourrait peser sur la catégorie d’actif. Nous croyons que la sous-pondération des obligations internationales à rendement élevé et des obligations canadiennes de catégorie investissement pour compenser la surpondération des actions peut aider à gérer le risque en période de volatilité.

Nous avons recommandé de surpondérer le secteur de la consommation discrétionnaire. Compte tenu de notre recommandation actuelle de surpondérer les secteurs des services financiers et des soins de santé, les secteurs défensifs, cycliques et de croissance sont désormais surpondérés. Cela illustre nos attentes d’un élargissement du leadership sectoriel.

Nous nous attendons à ce que le secteur de la consommation discrétionnaire profite d’une stabilisation des droits de douane et de l’amélioration du régime fiscal américain, ainsi que d’une exposition aux sociétés de croissance et aux sociétés technologiques. Nous croyons que le secteur des services financiers sera l’un des principaux bénéficiaires de la déréglementation et de la réforme fiscale, et il semble moins exposé aux incertitudes commerciales. Le secteur des soins de santé présente des valorisations relativement intéressantes, et son potentiel de croissance des bénéfices surpasse celui de l’ensemble du marché.

Nous sommes là pour vous aider

Des périodes de volatilité pourraient survenir dans la foulée des débats sur les politiques, mais une approche de placement axée sur les objectifs peut vous aider à garder le cap en faisant fi des distractions. Discutez avec votre conseiller en investissement de l’établissement de vos cibles stratégiques de portefeuille en fonction de ce que vous essayez d’atteindre, afin que la volatilité des marchés ne détourne pas votre attention de votre objectif. Ensemble, vous pourrez positionner votre portefeuille de façon opportuniste pour le second semestre de 2025.

Si vous n’avez pas de conseiller en investissement, nous vous invitons à rencontrer un conseiller en investissement Edward Jones afin d’obtenir de l’aide pour concevoir un portefeuille offrant un rendement conforme à vos objectifs, tout en maintenant une approche opportuniste permettant de composer avec les incertitudes à venir.

Lignes directrices en matière de répartition opportuniste de le portefeuillef

Nos conseils en matière de portefeuille opportuniste sont des conseils d'investissement opportuns fondés sur les conditions actuelles du marché et sur des perspectives à plus court terme. Nous pensons que l'intégration de ces conseils dans un portefeuille bien diversifié peut améliorer votre potentiel de rendement sans prendre de risques involontaires, ce qui contribue à aligner votre portefeuille sur vos objectifs de risque et de rendement. Nous recommandons tout d'abord d'examiner nos conseils en matière d'allocation d'actifs opportuniste afin de saisir les opportunités qui se présentent dans les différentes catégories d'actifs. Nous recommandons ensuite d'examiner les conseils opportunistes sur les secteurs d'actions et les obligations canadiennes de bonne qualité pour un positionnement plus complémentaire du portefeuille, le cas échéant.

 Strategic asset allocation guidance
Source: Edward Jones.

Lignes directrices en matière de répartition opportuniste de le portefeuillef

Nos lignes directrices en matière de répartition opportuniste de l’actif représentent nos conseils de placement opportuns en fonction des conditions actuelles du marché et des perspectives à court terme. Nous croyons que l’intégration de ces lignes directrices dans un portefeuille bien diversifié peut accroître votre potentiel de rendement sans prise de risque involontaire, ce qui vous aidera à maintenir votre portefeuille en phase avec vos objectifs de risque et de rendement. Nous recommandons d’abord de tenir compte de nos lignes directrices en matière de répartition opportuniste de l’actif afin de saisir des occasions dans toutes les catégories d’actif. Nous recommandons ensuite de tenir compte des lignes directrices sectorielles opportunistes pour les actions et des lignes directrices opportunistes pour les obligations canadiennes de catégorie investissement afin de compléter le positionnement des portefeuilles, s’il y a lieu.

 Opportunistic asset allocation guidance
Source: Edward Jones.
 Ce graphique montre les orientations sectorielles pour les secteurs suivants : services de communication, consommation discrétionnaire, consommation de base, énergie, services financiers, soins de santé, industrie, matériaux, immobilier, technologie et se
Source: Edward Jones
 Ce graphique montre les orientations des obligations canadiennes de qualité pour le risque de taux d'intérêt (duration) et le risque de crédit
Source: Edward Jones

Tom Larm, CFA®, CFP®

Tom Larm est stratège de portefeuille au sein de l’équipe des stratégies de placement. Il est responsable de l’élaboration de conseils et de lignes directrices en matière de construction de portefeuille, de répartition de l’actif et de rendement des placements afin d’aider les clients à atteindre leurs objectifs financiers à long terme.

M. Larm a obtenu un baccalauréat en finance avec grande distinction de l’Université d’État du Missouri, Il est titulaire d’un MBA de l’Université St. Louis et détient les titres professionnels de CFA et de CFP. Il est membre de la CFA Society of St. Louis.

Renseignements importants

Le rendement passé des marchés n’est pas garant du rendement futur.

La diversification n’offre aucune garantie de profit ni aucune protection contre les pertes dans des marchés baissiers.

Les placements en actions comportent des risques. La valeur de vos actions fluctuera et vous pourriez subir des pertes en capital. Les actions à petite et moyenne capitalisation ont tendance à être plus volatiles que celles de sociétés à grande capitalisation. Les placements sur les marchés internationaux et émergents comportent des risques spécifiques, notamment ceux liés aux fluctuations de change et à l’actualité politique et économique à l’étranger.

Le rééquilibrage n’offre ni garantie de profit ni protection contre les pertes, et peut entraîner un événement imposable.

Avant d’investir dans des obligations, vous devez comprendre les risques qui y sont liés, notamment le risque de crédit et le risque de marché. Tout placement en obligations est également assujetti à un risque de taux d’intérêt : si les taux d’intérêt montent, les cours obligataires peuvent baisser et l’investisseur peut subir une perte en capital si le titre est vendu avant la date d’échéance.

Les points de vue exprimés le sont à des fins d’information générale seulement et ne doivent pas être interprétés comme des conseils en placement spécifiques. Les investisseurs sont invités à prendre des décisions de placement fondées sur leurs objectifs de placement et leur situation financière spécifiques.

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