À quel point la volatilité des marchés vous touchera-t-elle?

Disons-le franchement, si vous êtes un investisseur, vous n’avez assurément pas aimé ce que vous avez vu récemment sur les marchés financiers. Les effets du coronavirus ont entraîné un marché baissier, soit une baisse de 20 % ou plus, et une volatilité accrue est certainement à prévoir. Cependant, au lieu de vous inquiéter devant vos relevés de placement, vous pourriez envisager des approches plus constructives à l’égard de cette situation.

Pour commencer, posez-vous la question suivante : Quand aurez-vous vraiment besoin de l’argent de vos comptes de placement, comme votre REER ou votre CRI? Comme il s’agit de comptes de retraite, selon votre âge, vous n’aurez peut-être pas besoin d’y toucher pendant 20, 30 ou même 40 ans. Si c’est le cas, pour l’instant, vos pertes ne sont peut-être que sur papier et ne vous exposent pas à un risque financier imminent. Bien entendu, ce constat ne vise pas à minimiser l’incidence que ce repli aura sur vos placements. En effet, il faut toujours du temps pour récupérer le terrain perdu et l’investissement n’offre aucune garantie de résultat. Toutefois, même si les rendements passés ne sont pas garants des rendements futurs, il est utile de noter que, au cours de sa longue existence, le marché boursier a généralement évolué dans une seule direction, en hausse, malgré des baisses importantes et parfois prolongées, comme celles observées lors de la Grande Dépression et, dans une moindre mesure, celles qui ont suivi l’éclatement de la bulle technologique du début des années 2000 et la crise financière de 2008-2009.

Néanmoins, vous pourriez avoir des objectifs à court terme, comme un mariage, une mise de fonds sur une maison, un voyage à l’étranger, etc., pour lesquels vous devez épargner. Toutefois, pour ces objectifs, vous ne devriez pas toucher à votre REER, car vous auriez vraisemblablement à payer de l’impôt sur le revenu et des retenues d’impôt. Vous devriez plutôt investir votre argent dans des comptes liquides à faible risque qui seront peu touchés, voire pas du tout, par les replis des marchés financiers. Ces instruments peuvent comprendre des certificats de placement garanti (CPG), des comptes du marché monétaire et même les traditionnelles obligations d’épargne du gouvernement du Canada, qui offrent tous la protection du capital et des taux plus élevés que les comptes d’épargne bancaires habituels.

Cependant, vous pourriez également avoir des objectifs à long terme qui peuvent être atteints au moyen de placements sur lesquels la volatilité des marchés n’a que peu d’incidence. Par exemple, pour compléter votre revenu de retraite, vous pourriez envisager l’achat d’une rente fixe, qui peut vous offrir un taux d’intérêt garanti et, selon la façon dont elle est structurée, un flux de revenus que vous ne pouvez pas épuiser de votre vivant.

Mis à part la question du moment où vous aurez probablement besoin de l’argent de vos comptes de placement, vous pourriez vous poser une autre question : À quel point ma valeur nette dépend-elle de mon portefeuille? Si vous êtes comme bien des gens, vous avez d’autres actifs que vos placements. Si vous êtes propriétaire, pensez à votre maison : Sa valeur a-t-elle diminué pendant le récent repli du marché? Sans doute que non. Est-ce que la part du capital que vous détenez est la même qu’il y a un mois? Elle pourrait avoir augmenté. Autrement dit, la valeur de vos placements a peut-être diminué d’un certain pourcentage, mais la baisse de votre valeur nette globale pourrait être beaucoup moins importante.

Voici les points à retenir : Les fortes baisses sur les marchés financiers ne sont pas très agréables pour les investisseurs, mais cela ne signifie pas que leur avenir financier est menacé. Garder les choses en perspective est une bonne attitude à adopter dans tous les projets de la vie, y compris les placements.

Le présent article a été rédigé par Edward Jones à l’intention de votre conseiller en investissement Edward Jones.

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