Au-delà de l’argent : pourquoi les Canadiens réévaluent ce qu’ils souhaitent léguer

Communiqué | Octobre 21, 2025

Une nouvelle étude d’Edward Jones révèle ce que les Canadiens veulent transmettre et les obstacles qu’ils rencontrent

TORONTO (ON), Le 21 octobre 2025 – Les Canadiens redéfinissent ce que signifie laisser un héritage : ce n’est plus uniquement une question d’argent, mais de sens. Si 59 % des Canadiens privilégient encore la sécurité financière de leurs proches, un nouveau sondage d’Edward Jones Canada montre une vision plus large. Ils sont 50 % à vouloir transmettre des leçons de vie, et 32 % à tenir au partage des traditions familiales. Cette évolution traduit la volonté de laisser quelque chose de plus significatif que de simples actifs.

La plupart des Canadiens planifient de léguer leurs biens à leur famille immédiate (70 %), environ le quart (24 %) à la famille élargie, et une personne sur dix à des amis proches. Les préférences en matière d’héritage varient toutefois selon l’âge, ce qui met en évidence des différences générationnelles dans la façon de voir la famille et l’amitié, notamment :

  • Chez les 55 ans et plus : 80 % disent vouloir léguer à la famille immédiate, comparativement à 69 % chez les 35–54 ans et seulement 57 % chez les 18–34 ans.
  • Les adultes plus jeunes (18-34 ans) sont 17 % à vouloir nommer des amis proches, contre 9 % chez les 35-54 ans et à peine 6 % chez les 55 ans et plus.

« L’héritage ne se définit plus uniquement par la richesse », déclare Tracey McLennan, directrice du groupe consultation client chez Edward Jones Canada. « Les Canadiens veulent toujours assurer la sécurité financière de leur famille, mais ils tiennent aussi à transmettre des valeurs, des traditions et des expériences partagées. La planification successorale devient un processus plus intentionnel, qui marie le sens et l’argent pour laisser une empreinte durable de génération en génération. 

Le sondage révèle aussi que les Canadiens adhèrent toujours au principe du don de leur vivant : un répondant sur deux (50 %) souhaite transmettre une partie de son héritage avant son décès, afin de donner une orientation à son legs et d’en constater l’impact. Cette tendance s’aligne sur un sondage Edward Jones de 2022, où 54 % des répondants exprimaient la même intention. 

Dans le sondage actuel, le soutien aux besoins en habitation arrive en tête, avec 57 % des répondants souhaitant aider leurs proches à accéder à la propriété. D’autres visent à couvrir des dépenses imprévues (36 %), à créer des expériences familiales significatives (32 %) ou à soutenir des besoins financiers courants de jeunes membres de la famille, comme les frais de garde ou les études (31 %). Fait notable, les femmes sont presque deux fois plus nombreuses que les hommes (40 % contre 22 %) à accorder de l’importance à la création d’expériences ou de souvenirs, comme un voyage en famille. 

Les défis financiers influencent aussi la façon dont les Canadiens voient l’héritage. Un répondant sur deux (50 %) affirme que l’incertitude économique a changé sa perspective, un sur trois (33 %) se montre plus prudent en priorisant sa propre sécurité financière, et 12 % se disent découragés à l’idée de ne pas pouvoir transmettre ce qu’ils espéraient. Chez les 18 à 34 ans, l’effet est plus marqué, puisque 57 % estiment que les pressions économiques ont remodelé leur vision de l’héritage. 

Même si les Canadiens accordent une grande importance à laisser un héritage porteur de sens, le processus soulève souvent plus de questions qu’il n’apporte de réponses. Pour 29 %, l’obstacle principal de la planification successorale est de documenter clairement leurs volontés par écrit, et une personne sur quatre (25 %) admet ne pas avoir encore réfléchi à ce que représente l’héritage. Avec l’âge, l’intérêt pour la planification augmente, mais plusieurs obstacles demeurent. Par exemple, chez les 55 ans et plus, les principales préoccupations sont : 

  • S’assurer que leurs volontés sont clairement documentées (44 %);
  • Concilier les besoins financiers et les valeurs personnelles (28 %);
  • Devoir composer avec la dynamique familiale ou d’éventuels conflits (15 %). 

Fait à noter : beaucoup de Canadiens se fient à leur entourage pour obtenir des conseils. Pourtant, la planification d’un héritage exige souvent une expertise spécialisée, une planification globale et un accompagnement structuré, sans quoi l’héritage peut être fragilisé. Le sondage montre que les conseils d’amis et de la famille sont mis sur un pied d’égalité avec ceux d’un professionnel : environ un répondant sur trois se tournerait vers des proches (31 %), un conseiller financier (31 %) ou un avocat/planificateur successoral (30 %). Dans un même temps, les 18 à 34 ans sont les moins portés à consulter des conseillers financiers, alors que les 55 ans et plus sont ceux qui sollicitent le moins d’accompagnement, tant auprès de leurs proches que de professionnels.

« Bien que les Canadiens accordent de plus en plus d’importance au sens de leur héritage, plusieurs ne savent pas comment l’exprimer ni le planifier », affirme Julie Petrera, directrice de la planification financière chez Edward Jones Canada. « Que ce soit pour formaliser leurs volontés, gérer la dynamique familiale ou concilier valeurs personnelles et contraintes financières, le processus peut être complexe. Un accompagnement professionnel permet de passer de l’intention à l’action et s’assurer que l’héritage reflète ce qui compte le plus pour eux. 

À propos de la recherche 

Du 5 au 8 septembre 2025, 1 512 Canadiens âgés de 18 ans et plus ont participé à un sondage en ligne mené par Pollara Strategic Insights. À titre indicatif, un échantillon probabiliste de taille équivalente aurait une marge d’erreur de ±2,5 points de pourcentage, 19 fois sur 20. Les résultats ont été pondérés selon les plus récentes données de Statistique Canada afin d’être représentatifs de la population canadienne dans son ensemble. 

À propos d’Edward Jones Canada

 Edward Jones est un courtier en placement à service complet offrant aux investisseurs particuliers une vaste gamme de produits, de services et de solutions de placement. L’entreprise compte plus de 870 conseillers en placement présents dans des collectivités partout au pays. Membre de l’Organisme canadien de réglementation des investissements (OCRI) et du Fonds canadien de protection des investisseurs (FCPI), la firme est également une organisation inscrite à la Bourse de Toronto. Pour en savoir plus, visitez edwardjones.ca.