Au-delà de l’argent : les investisseurs canadiens veulent s’accomplir financièrement
Communiqué | 24 Juin 2025
La recherche d’Edward Jones met en lumière l’optimisme partagé des Canadiens à travers le cœur et l’esprit des générations, malgré les obstacles financiers
TORONTO, ON, le 24 juin 2025 – Près des deux tiers (61 %) des investisseurs canadiens se disent optimistes à l’égard de leur avenir financier et cherchent activement à s’accomplir financièrement, malgré les difficultés du marché. Selon une nouvelle recherche d’Edward Jones et de Cerulli Associates, le rapport sur le pouls de l’Amérique du Nord, les plus optimistes sont les baby-boomers, à 72 %, et ceux qui le sont le moins sont les millénariaux, à 53 %.
La recherche effectuée pendant une période de forte volatilité des marchés au début de 2025 visait à explorer le pouls financier des investisseurs canadiens : leurs objectifs, les défis auxquels ils font face, la façon dont ils perçoivent leur situation financière et leur vision personnelle de la réussite financière. Elle a révélé des thèmes clés, notamment l’importance de la planification globale, la valeur de la relation conseiller-client, les lacunes dans la planification financière, la prise de contrôle lorsque les marchés sont imprévisibles et la façon dont les Canadiens définissent leur parcours vers la liberté financière.
Planification globale : l’équilibre entre les passions, la famille et les objectifs financiers
L’enquête révèle un changement important dans la signification de la réussite financière pour les Canadiens. Même si les étapes traditionnelles comme l’accession à la propriété et la retraite anticipée demeurent importantes, un nombre croissant d’investisseurs, en particulier les millénariaux et les membres de la génération X, redéfinissent la réussite en y incluant une vision plus globale. Près de la moitié des Canadiens (47 %) soulignent que leur objectif principal du point de vue de la réussite financière est la liberté de poursuivre leurs passions, suivi par le fait de s’inquiéter moins pour l’argent (38 %) et de passer plus de temps avec leur famille et leurs amis (35 %).
« Il est très encourageant de constater la résilience des Canadiens », affirme David Gunn, directeur, chef des unités d’exploitation américaine et canadienne chez Edward Jones. « Plus que jamais, les Canadiens recherchent des relations de confiance approfondies et personnelles avec leur conseiller afin de s’assurer que leur plan financier reflète leur version de la réussite, qui soutient à la fois leurs aspirations présentes et leurs ambitions. Cela leur offre la liberté de vivre des expériences enrichissantes dès maintenant, qu’il s’agisse de voyages, de passe-temps ou de temps de qualité avec leurs proches. »
Redéfinir la relation conseiller-client
À mesure que le contexte financier se complexifie et que les besoins des investisseurs changent, le rôle du conseiller évolue bien au-delà de la gestion de portefeuille habituelle. Aujourd’hui, 88 % des conseillers canadiens disent offrir de l’encadrement financier pour aider leurs clients à composer avec la volatilité des marchés et à rester concentrés sur leurs objectifs à long terme. Les conseillers remarquent que ce qui compte le plus pour leurs clients n’est pas seulement le rendement, mais la confiance (59 %), les conseils personnalisés (45 %) et les relations personnelles solides (41 %). Les relations des conseillers avec leurs clients évoluent afin d’offrir un encadrement comportemental qui aide les investisseurs à garder les pieds sur terre, à éviter les décisions impulsives et à rester confiants en période d’incertitude.
Ce changement souligne une forte tendance : la réussite à long terme des investisseurs n’est plus seulement une question de chiffres, mais de relation, de clarté et de confiance.
« À une époque où les choix financiers sont de plus en plus complexes et chargés d’émotions, cette étude confirme l’idée que le rôle du conseiller évolue », affirme Tracey McLennan, directrice, Équipe de consultation, Edward Jones Canada. « Les conseillers ne font pas qu’orienter les stratégies de placement, ils aident leurs clients à éliminer les distractions, à se concentrer sur ce qui compte vraiment et à prendre des décisions alignées sur leurs objectifs à court et à long terme. »
Les lacunes dans la planification rendent les investisseurs vulnérables
Parallèlement, le sondage met en évidence une tendance préoccupante : beaucoup d’investisseurs canadiens doivent composer avec le contexte financier complexe d’aujourd’hui sans conseils professionnels. Près d’un investisseur sur trois (30 %) se décrit comme un investisseur autonome, une proportion qui monte à 37 % chez les millénariaux. Fait encore plus frappant, deux investisseurs sur cinq n’ont pas de plan financier ou ne savent pas s’ils en ont un.
Ces tendances donnent à penser que même si la valeur des conseils globaux et personnalisés est évidente, une partie importante de la population sous-estimerait les avantages des conseils financiers professionnels, surtout en période d’incertitude économique.
La prise de contrôle lorsque les marchés sont imprévisibles
L’enquête révèle également que les deux tiers (66 %) des investisseurs canadiens considèrent la hausse du coût de la vie comme le principal obstacle qui les empêche d’atteindre la réussite financière. Les autres préoccupations clés comprennent l’insuffisance des revenus ou de l’épargne (31 %), les revers financiers imprévus (29 %) et les problèmes de santé (23 %). Comme on pouvait s’y attendre, ces défis varient d’une génération à l’autre : les millénariaux sont relativement plus susceptibles de dire qu’ils sont touchés par le manque de revenu ou d’épargne, tandis que les problèmes de santé deviennent plus importants avec l’âge, en particulier chez les baby-boomers.
Pourtant, malgré ces pressions, nombreux sont les Canadiens qui prennent des mesures proactives pour s’accomplir financièrement. Les investisseurs font état d’une forte volonté d’adaptation : 38 % sont ouverts à réduire leurs dépenses discrétionnaires, 31 % sont prêts à rembourser leurs dettes et 25 % souhaitent améliorer leurs connaissances financières.
Cette volonté croissante d’agir signale un puissant changement d’état d’esprit : la réussite financière ne se limite plus à survivre à l’incertitude économique, il signifie composer avec cette dernière de manière réfléchie et résiliente.
Le parcours vers la liberté financière
La réussite financière est différente pour chacun, mais les Canadiens partagent des objectifs communs pour réaliser leur propre vision. La majorité (56 %) des répondants indiquent qu’ils épargnent suffisamment pour leur retraite, 34 % se concentrent sur le maintien d’une épargne en cas d’urgence et 20 % indiquent qu’ils laissaient un héritage à leurs proches. La génération X et les baby-boomers priorisent la préparation à la retraite et la planification successorale, tandis que les millénariaux mettent en plus l’accent sur l’accession à la propriété et l’atteinte de jalons financiers.
Pour toutes les générations, le parcours vers la liberté financière est plus facile avec une planification exhaustive. Les investisseurs qui ont un plan financier sont beaucoup plus optimistes. En fait, 69 % d’entre eux ont confiance en leur avenir, comparativement à 48 % pour ceux qui n’ont pas de plan. De la même façon, le fait d’avoir un conseiller stimule l’optimisme : 66 % des investisseurs qui en ont un sont optimistes, comparativement à 58 % pour ceux qui ne bénéficient pas de conseils réguliers.
Pour en savoir plus sur cette recherche, consultez le site www.edwardjones.ca/pulse
Méthodologie
Au premier trimestre de 2025, Edward Jones, une société de gestion de patrimoine de premier plan, a retenu les services de Cerulli Associates pour mener une étude de recherche sur le « pouls de l’Amérique du Nord ». Cette recherche visait à évaluer l’humeur des investisseurs particuliers et des conseillers en investissement sur les marchés américains et canadiens de la gestion de patrimoine. À l’appui de cette recherche, Cerulli Associates a mené des sondages auprès des investisseurs particuliers et des conseillers en investissement, en plus de mener des entretiens de recherche approfondis et de tenir des groupes de discussion. La recherche primaire a été effectuée en mars et en avril 2025, tant aux États-Unis qu’au Canada. Celle sur les conseillers canadiens a été effectuée par Environics Research en collaboration avec Cerulli Associates.
À propos de Cerulli Associates
Depuis plus de 30 ans, Cerulli fournit des analyses uniques et exploitables à des sociétés de gestion d’actifs et de patrimoine à travers le monde. Établie à Boston, Cerulli Associates est une société de recherche et de services-conseils qui fournit aux institutions financières des conseils en matière de positionnement stratégique et de développement de nouvelles affaires. Nos analystes combinent les connaissances du secteur, les recherches originales et l’analyse des données pour mettre en perspective les conditions actuelles du marché et les prévisions pour l’avenir.
L’étude s’inscrit dans le cadre d’une initiative nord-américaine plus large qui examine la confiance des investisseurs dans les deux pays.
À propos d’Edward Jones Canada
Edward Jones est un courtier en valeurs mobilières de plein exercice qui offre une gamme de produits, services et solutions d’investissement aux investisseurs particuliers. Nous comptons plus de 870 conseillers en investissement dans les collectivités canadiennes à travers tout le pays. Membre de l’Organisme canadien de réglementation des investissements et du Fonds canadien de protection des investisseurs, Edward Jones est également membre de la Bourse de Toronto. Pour obtenir de plus amples renseignements, consultez le site edwardjones.ca.